La massothérapie contre la douleur

Un article de Gordon Pigeon

« Il faut souffrir pour être belle ! » « Fais un homme de toi et endure ! » Bref, quand la douleur décide d’apparaître, exit le bien-être ! Voilà ce que l’on tente de nous faire croire depuis des lustres. À l’Ovarium, on sait que c’est faux. Depuis près de 40 ans, son équipe a développé des approches de massothérapie novatrices qui ont fait leurs preuves en matière d’apaisement de la douleur.

Combien de temps les étudiants en médecine du Québec consacrent-ils à l’étude de la douleur ? Entre cinq et dix heures. Pourtant, 20 % de la population canadienne souffre de douleur chronique. Or, une étude de l’Organisation mondiale de la santé (publiée il y a pourtant une vingtaine d’années) révélait que cette souffrance quotidienne accroît le risque de dépression ou d’anxiété de 400 %. Or, un toucher expert peut radicalement transformer la vie d’une personne handicapée par la souffrance.

« Les personnes ont souvent recours à la massothérapie pour aider à soulager les muscles endoloris ainsi que la raideur musculaire. On l’utilise aussi pour aider à réduire la douleur (comme les maux de tête et la douleur au bas du dos), l’anxiété et le stress. Elle améliore également la circulation et favorise la relaxation et une sensation de bien-être. Des études ont démontré que la massothérapie peut aider à atténuer le stress, l’anxiété, la douleur, la fatigue et la dépression. Elle peut aussi aider à soulager les troubles du sommeil (insomnie), à améliorer la qualité du sommeil et à réduire les nausées. »

Ces affirmations ne proviennent pas d’une pub de spa. Elles sont tirées du site web de la Société canadienne du cancer ! La Fondation québécoise du cancer abonde d’ailleurs dans le même sens. Or, si la massothérapie se révèle bénéfique dans le cas de maladies graves, imaginez ce qu’elle peut faire avec une entorse lombaire, une foulure de la cheville, un accident de jogging, un abus d’entraînement, un mal de tête récurrent, etc.

Vous êtes plus du genre lecture ludique que culture physique ? Vous préférez la fréquentation des médias sociaux à celle des centres commerciaux ? Vous occupez un emploi de bureau ? Dans ce cas, rappelez-vous que plusieurs douleurs, notamment au dos, découlent de trop longues périodes de temps… passées en position assise.

Dans son édition de février 2016, la revue Cerveau & Psycho publiait un éloquent dossier sur « la force du toucher ». On y apprend notamment que le toucher interrompt la transmission de la douleur vers le cerveau. D’où le recours croissant à la massothérapie dans les hôpitaux européens.

En fait, depuis quelques années, les scientifiques européens ne cessent de multiplier les recherches sur les effets bénéfiques de la massothérapie chez les personnes affligées par la douleur. C’est ainsi que l’on a pu associer le toucher à la libération docytocine par le cerveau. Une substance puissante qui agit comme un calmant naturel. À ce propos, le Réseau des massothérapeutes professionnels du Québec rappelle que «… sans remplacer une visite chez le psychologue, la massothérapie stimule… la production de plusieurs neurotransmetteurs associés au bien-être et au bonheur » Outre l’ocytocine, la dopamine, la sérotonine et les endorphines conjugueraient leurs effets pour réduire la douleur après un massage réussi. Un constat étayé par plusieurs études scientifiques menées depuis des décennies.

Évidemment, là comme ailleurs, la qualité de l’intervention est capitale pour en retirer des bienfaits. C’est pourquoi l’Ovarium choisit ses massothérapeutes avec le plus grand soin. Chaque professionnel, dont la formation et l’expérience sont rigoureusement vérifiées, fait l’objet de deux examens pratiques préalablement à son embauche. Ses compétences, mais aussi ses qualités humaines et sa volonté de perfectionnement sont minutieusement évaluées. La formation continue des massothérapeutes est du reste fortement encouragée par l’Ovarium. En conséquence, plusieurs professionnels possèdent des spécialités leur donnant accès à des interventions spécifiques à la nature de la douleur à éliminer.

Avec ou sans huile, subliminal ou dynamique, chaque massage est donc personnalisé en fonction des besoins précis du client. D’ailleurs, à sa première visite, le visiteur complète un questionnaire que le massothérapeute tiendra à jour au fil de ses rencontres. Les données de ce bilan de soins confidentiel sont stockées dans un système informatisé. L’Ovarium a été le premier centre du genre au Québec à adopter cette approche, à la fois conviviale et à la fine pointe de la technologie.

Le massage est notamment indiqué pour :

  • soulager la douleur ;
  • abaisser la douleur sciatique et les douleurs dorsales ;
  • assouplir les muscles et leur redonner leur élasticité ;
  • favoriser le relâchement des tensions et des raideurs ;
  • améliorer la mobilité articulaire ;
  • accroître la circulation sanguine et lymphatique ;
  • redonner de l’énergie au corps et vivifier l’esprit ;
  • apaiser et calmer le système nerveux ;
  • réduire les troubles du sommeil ;
  • diminuer le taux d’hormones associées à la douleur et augmenter la production des hormones du bien-être.

Bref, l’Ovarium approche le massage avec le plus grand sérieux. Il est loin d’y être considéré comme une simple « technique ». Certes, l’activité y est vue comme une occasion pour le praticien de maximiser l’utilisation de ses compétences au service du client. Reste que le massage y est d’abord et avant tout un art créatif, celui du « toucher qui fait du bien ».